Tram des Nations
#tramdesnations Projet urbain et mobilité douce dans le cadre du prolongement du tram de la place des Nations au Grand-Saconnex puis à Ferney-Voltaire
Report du trafic
La commission technique de PRO VELO Genève recommande d'étudier la fermeture de la route de Ferney à tout trafic motorisé individuel avec le report du trafic sur la future route des Nations.
Ce projet est rendu possible grâce au contexte suivant :
- prochaine inauguration de la route des Nations
- absence de riverains directs sur tout le segment entre l'hôtel Intercontinental (hauteur ch. du Petit-Saconnex) et la place Carantec (hauteur vieux-village du Grand-Saconnex)
Le report ouvrirait la possibilité de :
- réaliser le tram dans l'assiette actuelle de la chaussée (bien moins onéreux et sans coupe d'arbres)
- obtenir une voie verte directe entre le Grand-Saconnex et Genève
Cette proposition a été retenue parce que :
Des aménagements directs, confortables et sécurisés pour les vélos et les piétons sont prévus. La route de Ferney constituera la porte d'entrée privilégiée dans le centre-ville pour les mobilités douces tandis que la route des Nations sera la principale porte d'entrée pour les véhicules motorisés.
Il s'agira d'une piste cyclable bidirectionnelle d'une largeur de 4m sur les 3/4 du tracé, qui partira de la douane de Ferney et ira jusqu'au carrefour de l'Ariana (Hôtel Intercontinental). Au-delà de ce carrefour, la piste cyclable sera ensuite aménagée de part et d'autre de la chaussée avec une largeur de 2.5m. De larges trottoirs, parfois aux allures de promenades urbaines, seront aménagés le long du tram et bordés, dans la majorité des cas, de plantations et de mobilier urbain (éclairage public et bancs notamment). A noter que le temps de parcours à vélo pour relier la gare de Cornavin à la place de Carantec et/ou la douane de Ferney sera sensiblement le même qu'aujourd'hui mais les conditions de déplacement seront nettement améliorées en termes de confort et de sécurité.
Cependant, la fermeture du tronçon Ariana-Morillons au trafic motorisé est le seul effectivement réalisable avec un impact raisonnable sur les réseaux adjacents et les riverains, pour lesquels la restitution de l’accessibilité est déjà délicate. Ce choix politique vise à préserver et valoriser l'identité patrimoniale de cet axe de mobilité et à protéger également la santé de la population en luttant activement contre le réchauffement climatique grâce à une utilisation accrue des transports publics et des déplacements en mobilité douce. Cette transition en faveur des modes de déplacement à faible émission carbone vient conforter ainsi la décision du parlement genevois qui a décrété l'urgence climatique en décembre 2019.
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