Plan climat Cantonal Genève 2030
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Comment prévenir les infections et surveiller les vecteurs de maladies?
➡️2023 : Mise en œuvre du plan cantonal PSP
2024 ➡️ 2030 : Poursuite et renforcement des actions en fonction de l’évolution des impacts du changement climatique
Enjeux
Les périodes de chaleur prolongée induisent des risques accrus d’infections alimentaires : des contaminations peuvent plus facilement intervenir lors de ruptures de la chaîne de froid. Par ailleurs, avec l’apparition de nouveaux agents pathogènes, certains aliments ou modes de cuisson jusqu’ici réputés sûrs, doivent désormais être considérés comme porteurs de risques.
Le risque de légionellose en période de forte chaleur vient de l’installation de systèmes de climatisation mal entretenues ou non conformes ou encore de l’utilisation de brumisateurs contaminés.
À plus long terme, l’évolution des écosystèmes, liée à l’arrivée de nouvelles espèces (animales et végétales) mais aussi à l’implantation volontaire d’essences résilientes aux évolutions climatiques futures, est également susceptible d’amener de nouveaux vecteurs de maladie (par ex, le moustique tigre), de favoriser la prolifération de vecteurs de maladies existants (par exemple les tiques) ou encore de plantes allergisantes.
La mise en œuvre des mesures du plan cantonal de promotion de la santé et de prévention (plan cantonal PSP) permettra de prévenir et diminuer les cas d’infection alimentaire ainsi que les cas groupés de légionellose liés à une contamination des tours aéroréfrigérantes.
Par ailleurs, le service du médecin cantonal effectue un suivi des pathogènes considérés comme une menace pour la santé publique selon la loi fédérale sur les épidémies, tandis que l’office de l’agriculture et de la nature est quant à lui responsable du dépistage (ex. piégeage) et du suivi des vecteurs de maladies.
Description
• Mettre en œuvre les mesures 1.4 et 1.5 du plan can- tonal PSP 2019-2023 (diminution des cas d’infec- tions alimentaires et diminution des cas groupés de légionellose).
• Coordonner les dispositifs de veille et de suivi portés respectivement par le SMC (sur les pathogènes et les personnes infectées) et par l’OCAN (sur les vec- teurs de maladie tel que le moustique tigre).
• Prendre en compte les risques liés aux vecteurs de maladies dans l’adaptation des stratégies de végé- talisation face aux changements climatiques.
• Soutenir la production et la diffusion des connais- sances sur les impacts des évolutions climatiques sur les pathogènes et vecteurs de maladies.
Effets induits
• Préservation de la santé de la population.
• Réduction des coûts liés à la prise en charge des personnes infectées.
• Réduction des coûts liés à la lutte contre les vec- teurs de maladie.
Périmètre d’application
Canton de Genève
Les commentaires et propositions pour cet axe seront ouverts à partir de décembre.
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