Plan climat Cantonal Genève 2030
#GeneveClimat Œuvrons ensemble pour le climat !
Comment prévenir et lutter contre les îlots de chaleur en milieu urbain?
➡️ 2022 : Consolidation des outils et des principes à partir de cas pilotes
2022 ➡️ 2030 : Intégration dans les outils de planification et mise en œuvre
Enjeux
Avec les changements climatiques, les vagues de chaleur devraient se multiplier, s’intensifier et se prolonger. Dans les villes, la densité des constructions et des infrastructures, le haut degré d’imperméabilisation des sols et l’aération restreinte engendrent des îlots de chaleur. Dans ces lieux, les températures diurnes et nocturnes sont nettement plus élevées que celles des zones rurales limitrophes relevées à la même heure du jour ou de la nuit (jusqu’à 7°C de différence selon les observations effectuées en Suisse). Ceci est dû notamment à l’absence de facteurs naturels de régulation de la température tels que la végétation, ainsi qu’à la forte densité des infrastructures urbaines qui absorbent l’énergie solaire sans la réfléchir.
Les températures élevées dues à ces îlots de chaleur, ainsi que la concentration de rejets polluants qu’elles favorisent, sont une contrainte plus grande pour les citadins, notamment pour les personnes les plus vulnérables (personnes âgées, nourrissons, malades, etc.) avec des risques accrus de décès prématurés ou encore de maladies cardio-vasculaires.
Les solutions positives à long terme concernent la qualité de l’environnement urbain: l’arborisation des espaces ouverts (objectif cible de 30 % de taux de canopée envisagé dans la stratégie cantonale d’arborisation), la végétalisation (toitures, façades, etc.), la préservation des sols naturels et la lutte contre l’imperméabilisation des sols, la gestion et la mise en valeur de l’eau en ville (voir fiche mesure 5.4), le choix de matériaux à faible capacité d’absorption et de stockage de la chaleur (voir fiche mesure 3.4), etc.
La Confédération mène une politique active dans ce domaine, il est du ressort du canton de décliner les différentes orientations qu’elle donne dans les nouveaux projets urbains mais aussi dans les projets de transformation du tissu bâti existant.
Description
• Finaliser, diffuser via le SITG et utiliser comme référence de tous les travaux les cartes issues de l’analyse climatique, qui identifie les points sensibles (îlots de chaleur) actuels et futurs selon les scénarios climatiques à l’horizon 2100 à Genève.
• Inscrire, dans le cadre de la prochaine adaptation du Plan directeur cantonal les principes à respecter pour prévenir et lutter contre les effets des îlots de chaleur: circulation
de l’air, végétalisation (toitures, façades, etc.), création de zones ombragées, perméabilisation du sol, pénétrantes de verdure, eau en ville (triptyque Eau-Sol-Arbre), etc.
• Mener une analyse systématique de l’impact des projets de planification à toutes les échelles sous l’angle des ilots de chaleur et du confort climatique des usagers des espaces publics
• Élaborer une série de fiches opérationnelles et des recommandations pour faciliter l’intégration de la thématique du microclimat urbain dans les projets d’aménagement du territoire à toutes les échelles de la planification territoriale à l’action localisée.
• Mettre en valeur et conforter le réseau des parcs et des fontaines sur le canton.
• Poursuivre le projet pilote Cool-City soutenu par la Confédération dans le cadre de son programme d’encouragement et l’intégration des principes qu’il porte dans les projets d’aménagement, et promouvoir l’expérimentation de techniques de rafraichissement sur des secteurs très chauds et dans la transformation des CO.
• Soutenir le renforcement des compétences des professionnels de l’aménagement pour réaliser des projets adaptés aux changements climatiques.
• Adapter les concours et les cahiers des charges des projets d’aménagement en intégrant un critère de maintien et / ou de développement d’oasis de fraicheur et de confort des usagers au regard du microclimat urbain.
• Intégrer systématiquement des spécialistes des microclimats urbains et des ingénieurs environnement dans les jurys de concours et de projets d’aménagement des espaces publics.
Effets induits
• Prévenir un excès de mor talité
• Amélioration de la qualité de vie
• Contribution à la préservation de la biodiversité (en ville) et au maintien d’un paysage de qualité
• Réduction du volume des eaux de ruissellement
Périmètre d’application
Canton de Genève en lien avec Grand Genève
Les commentaires et propositions pour cet axe seront ouverts à partir de décembre.
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