Projet d’Université Populaire du Numérique - tissons un réseau de proximité en Ville de Genève
UniPopNum
Quelles actions mettre en place pour réduire la fracture numérique en Ville de Genève?
De nos jours, surtout avec la COVID, tout se digitalise: chaque action peut ou doit se faire en ligne. Certaines personnes n'ont pas d'accès à internet, n'ont pas de téléphone mobile ni d'ordinateur. D'autres disposent de ces équipements, mais ne savent pas toujours les utiliser.
Quelles actions devraient être mises en place à Genève pour aider à résoudre ce problème? Connaissez-vous des solutions qui ont été proposées avec succès dans d'autres villes?
La participation peut se faire en écrivant un commentaire ci-dessous. Elle est ouverte à toute personne intéressée par le sujet et souhaitant proposer des actions, des solutions, etc. Merci d'avance de votre contribution!
Dans une dynamique de co-création, les idées et propositions serviront à mieux comprendre les attentes des participant-e-s et à intégrer, au mieux possible, ces considérations dans la conceptualisation des projets/activités futurs liées à la fracture numérique. Toutes les propositions du site sont téléchargeables en données ouvertes (voir lien en bas de la page).
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5 commentaires
Conversation avec Laura Lima
Il serait intéressant de mettre en place un réseau de bénévoles qui pourraient faire de l'assistance ponctuelle à des personnes qui en auraient besoin. Il faudrait pouvoir facilement prendre rendez-vous à un endroit centralisé.
Je suis tout à fait d'accord, c'est une proposition qui a été proposée par plusieurs collègues et cela se rapprocherait un peu du modèle de l'Université Ouvrière de Genève ou l'Université Populaire de Genève (des bénévoles qui enseignent le français et autres matières). A voir si c'est intéressant de faire de l'assistance et aussi d'ouvrir la voie à un peu d'enseignement par des bénévoles, voire intégrer des contenus dans le activités d'enseignement existantes.
Conversation avec Demolliens
Quelques liens intéressants sur le sujet.
- Plateforme gratuite française pour accompagner et agir sur la fracture numérique
==> https://www.lesbonsclics.fr/fr/
- Digcomp, le cadre de référence européen des compétences numériques
==> https://oce.uqam.ca/digcomp-cadre-de-reference-europeen-competences-numeriques/
- Le référentiel de compétences en formation de base du Collectif genevois pour la formation de base des adultes (C9FBA) « Utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) »
==> https://www.c9fba.ch/wp-content/uploads/2021/06/Referentiel_-de_competences_c9fba_utiliser_les_tic_mai2021.pdf
Merci Monsieur Demolliens, oui en effet, nous sommes sur la même longueur d'onde, nous avons dans le collimateur à la fois le cadre de compétences européen et le québécois. Par contre c'est bon de connaître le référentiel C9FBA! Un grand merci.
La fracture autour de la parole publique a commencé bien avant la numérisation de celle-ci. Les productions écrites des administrations (supports de comm. courriers etc.), ressemblent à ceux qui les écrivent, utilisent un langage entendu et usuel entre locuteurs francophones ayant un certain niveau d'instruction etc. Ces implicites génèrent un éloignement de la part des destinataires ayant un profil, une culture, une langue, un niveau social différent des producteurs de l'information. Aussi mon avis est que, pour exploiter le potentiel numérique pour TOUTES ET TOUS, il nous faudra d'abord nous questionner sur comment l'"Etat" (la Ville en l'occurrence, veut se faire comprendre, l'image qu'el veut donner de l'autorité, qu'est-el disposé à lâcher pour que sa parole rencontre la société de diversités qui est désormais la nôtre. Les publics, même les plus fragiles, utilisent le numérique lorsque les interfaces sont à leur portée, les commerciales par ex...A suivre. Plus de place
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