Via Futura - Extension du Tram des Nations
#genève mobilité nations SGD ODD Démarche de concertation
Une démarche de pré-concertation, quel avenir pour la route de Ferney
L’objectif de cette démarche est de consulter les riverains concernés par l’extension du tram 15 de Nations au Grand-Saconnex, qu’ils soient habitants, qu’ils travaillent à proximité du futur tracé, qu’ils soient genevois ou liés à des organisations internationales. Cette extension concerne également tous les habitants du Grand-Genève, qu’ils soient frontaliers ou du centre.
La construction de ce tram est vue par le Canton comme l’occasion d’opérer un changement des modes de transport en faveur d’une mobilité durable. Aujourd’hui la Genève transfrontalière impacte fortement les grands axes, avec des voitures souvent conduites par une seule personne, qui les congestionnent aux heures de pointe, provoquant de longues files. Cela cause des nuisances tant aux conducteurs, fatigués et stressés, qu’aux riverains, qui se plaignent de la pollution et du bruit.
L’extension du tram 15 depuis les Nations se fera sur la route de Ferney. Cette route de Ferney est aujourd’hui une pénétrante pour les frontaliers, de Ferney, mais de toutes la région frontalière. Si une alternative est créée avec l’ouverture prochaine de la Route des Nations, cette dernière ne pourra pas absorber l’ensemble du trafic transfrontalier et à destination des organisations internationales. Un report modal est donc nécessaire. C’est en cela que le tram se doit de devenir une réelle alternative de transport, et ce principalement pour les frontaliers.
Lorsque l’on imagine le déploiement de cette nouvelle ligne de tram, il apparaît certain qu’il faut qu’il circule sur des voies protégées, car si il reste bloqué dans les bouchons aux heures de pointes, il ne représentera pas une alternative efficiente. Celles et ceux qui connaissent la route de Ferney s’interrogent alors sur la largeur nécessaire à un tel ouvrage. En effet la route, dont l’on vante son cordon boisé est également enserrée dans un mur de pierre au valeurs patrimoniales évidentes. Faut-il donc opter pour une solution radicale en réservant la route de ferney au transports publics et à la mobilité douce?
Ce serait l’occasion de créer une véritable pénétrante de verdure, que “porte d'entrée de Genève” devienne une réelle avenue des organisations internationales, en accord avec les objectifs de développement durable promus par l’ONU. Pour les riverains la plus-value semble évidente, un accès direct au centre ville en tram, une voie verte dans un écrin de verdure. Les frontaliers, eux, pourraient se garer au P+R et s’éviter les bouchons infernals du centre ville.
Néanmoins cette alternative soulève un certains nombre de préoccupations. Comment éviter un report du trafic automobile dans les ruelles et chemins des zones villas avoisinantes? Comment laisser la possibilité aux riverains de conserver une voiture? Comment rendre efficient le P+R et le réseau de transport public en france voisine (car le problème des bouchons commence bien avant la frontière)? Comment rendre accessible la desserte des organisations internationales pour les événements ou les livraisons, ou encore tenir compte des protocoles particuliers?
Finalement, en considérant l’ensemble des problématiques et des enjeux dans un choix qui comporte avantages et contraintes, la question se pose: quelle seraient les mesures d’accompagnement qu’il faudrait envisager pour rendre possible un tel changement?